Kamel Daoud : un exil forcé en France, mais libérateur
Quatre années ont passé sans que Kamel Daoud ne puisse écrire, non par manque d’inspiration, mais en raison de contraintes politiques. Son installation à Paris, il y a quelques mois, pour enseigner à Sciences Po, est la conséquence d’un exil forcé, mais libérateur. Car les mots depuis jaillissent. Des mots qu’il retenait et qu’il est désormais libre de déployer dans une langue soulagée de ne plus porter le poids d’une histoire dont il s’est affranchi. Le Français est en Algérie la langue du colonisateur. Pour Ka......
L’une des causes principales de ce regain de turbulences, est la décision de la France de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, en juillet dernier. Une annonce qui a provoqué l’indignation du régime algérien, exprimant une « grand regret et leur profonde désapprobation » face à cette décision, la qualifiant d’« inattendue, inopportune et contre-productive ». Le 26 juillet 2024, le ministère algérien des Affaires étrangères publiait un communiqué, dans lequel se cachaient des men... ...
C’est l’heure du réquisitoire de Cécile Duflot. Après avoir rappelé que les valeurs qui ont présidé la fondation du Nouvel Observateur sont toujours d’actualité et plus nécessaires que jamais, la procureure de ce « vrai-faux procès » appelle à une condamnation « fidèle à ses combats » : « Je vous propose de condamner le journal à 20832 d’heures de travaux d’intérêt général, soit 868 jours : c’est le nombre de jours qui nous séparent du 11 avril 2027 », soit la date de la future élection présid. ...
L’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal à l’aéroport d’Alger le 16 novembre, confirmée par l’agence algérienne APS, a suscité une vague de soutien international. Plusieurs Prix Nobel de littérature, dont Annie Ernaux, Jean-Marie Le Clézio, Orhan Pamuk et Wole Soyinka, ainsi que des auteurs tels que Salman Rushdie, Sylvain Tesson et Kamel Daoud, ont appelé à sa libération immédiate. Dans une tribune publiée par Le Point, ces intellectuels dénoncent une atteinte grave à la liberté d’expression en Algérie, où les. ...
Les Français Annie Ernaux et Jean-Marie Le Clézio, le Turc Orhan Pamuk, le Nigérian Wole Soyinka s'associent à l'appel lancé par le Prix Goncourt 2024 Kamel Daoud pour obtenir la libération immédiate de l'écrivain franco-algérien. France Télévisions - Rédaction Culture Publié le 23/11/2024 18:06 Temps de lecture : 5min L'écrivain Boualem Sansal en 2011 (ULF ANDERSEN) L'arrestation présumée de l'écrivain Boualem Sansal, samedi 16 novembre, à l'aéroport d'Alger, con... ...
Après une première semaine à près de 23.000 ventes, la deuxième dépasse les 36.600 (donnée : Edistat) pour Ce que je cherche. Le livre que signe le président du Rassemblement national dépasse en effet les ventes du prix Goncourt 2024 sur la semaine 46 (11-17 novembre) — un fait suffisamment rare pour être souligné. Pas faute, pour Kamel Daoud, de surfer sur une polémique qui fait les affaires des éditions Gallimard, au détriment, semblerait-il, d’une jeune femme algérienne, spoliée de son histoire personnelle. H... ...
C’est une consécration que tout écrivain rêve de connaître : remporter le Prix Goncourt, la plus prestigieuse récompense littéraire française. Cette année, c’est Kamel Daoud qui a été couronné pour son roman Houris, publié chez Gallimard. Cette œuvre, centrée sur les massacres de la « décennie noire » algérienne (1992-2002), a séduit le jury par sa profondeur et sa puissance narrative. Cependant, au-delà des honneurs, la dotation du prix peut surprendre : le gagnant reçoit un chèque de seulement 10 euros. Une tradit.. ...
Après une première semaine à près de 23.000 ventes, la deuxième dépasse les 36.600 (donnée : Edistat) pour Ce que je cherche. Le livre que signe le président du Rassemblement national dépasse en effet les ventes du prix Goncourt 2024 sur la semaine 46 (11-17 novembre) — un fait suffisamment rare pour être souligné. Pas faute, pour Kamel Daoud, de surfer sur une polémique qui fait les affaires des éditions Gallimard, au détriment, semblerait-il, d’une jeune femme algérienne, spoliée de son histoire personnelle. H... ...
Après une première semaine à près de 23.000 ventes, la deuxième dépasse les 36.600 (donnée : Edistat) pour Ce que je cherche. Le livre que signe le président du Rassemblement national dépasse en effet les ventes du prix Goncourt 2024 sur la semaine 46 (11-17 novembre) — un fait suffisamment rare pour être souligné. Pas faute, pour Kamel Daoud, de surfer sur une polémique qui fait les affaires des éditions Gallimard, au détriment, semblerait-il, d’une jeune femme algérienne, spoliée de son histoire personnelle. H... ...
Plutôt que de traiter cette fiction avec la complexité requise, l’œuvre transpose en littérature la logique simpliste des « guerres culturelles » que l’écrivain cultive à outrance dans ses éditoriaux du Point : pour lui, la genèse du phénomène intégriste et terroriste réside exclusivement dans le Coran et la tradition islamique, en négligeant les décennies de despotisme militaire, de politiques antisociales et d’instrumentalisation intentionnelle du religieux dans le dessein d’anéantir les gauches et les idée... ...
Kamel Daoud à Paris le 4 novembre 2024 et Boualem Sansal le 1ᵉʳ juin 2024 à Nice. ISA HARSIN/SIPA - SYSPEO/SIPA Lire plus tard Google Actualités Partager Masquer ce message Facebook Twitter E-mail Copier le lien Envoyer Temps de lecture : 2 min. En accès libre Le prix Goncourt Kamel Daoud est visé par deux plaintes en Algérie tandis que Boualem Sansal aurait été arrêté à Alger. En arrière plan, les tensions diplomatiques entre Paris et Alger... ...