« Le Monde comme il va » à la Bourse de commerce, le côté obscur de la collection Pinault
« Le Monde comme il va » est le titre de la nouvelle présentation d’œuvres de la collection Pinault à la Bourse de commerce. Et comme le monde va mal, l’exposition aussi. Elle montre l’un des côtés de la collection, le plus intéressant : le versant sombre, celui de l’humour noir et de la satire. Qu’un baigneur peint par Peter Doig à la Gauguin, avec palmiers et caleçon blanc, figure sur l’affiche et la couverture du catalogue ne peut se comprendre que par antiphrase : cette image de paradis tropical est un leurre. ......
« Sans titre » (1982), de Mario Merz. COURTESY TORNABUONI On peut s’en émouvoir, s’en irriter : in fine, le marché avale tout, même ce qui a priori s’y dérobe. Démonstration avec l’arte povera, cet art « pauvre » et révolutionnaire forgé en Italie entre 1969 et 1972, que la Bourse de commerce du milliardaire François Pinault célèbre à Paris jusqu’au 20 janvier 2025. Conceptualisé par le critique d’art Germano Celant (1940-2020), ce mouvement envisagé loin des règles de l’argent dénonçait l... ...
CRITIQUE - Paris accueille cette constellation d’artistes italiens qui ont réinterprété le monde dévasté de l’après-guerre et investi les lieux dédaignés par tous avec des moyens humbles volés à la nature et à l’industrie. L’Arte povera, cette révolutionnaire qui crache du feu avec Jannis Kounellis et plie la lumière dans ses néons avec Mario Merz, qui recouvre de givre les matelas des rêves avec Pier Paolo Calzolari, qui se joue de l’arc électrique avec Gilberto Zorio et qui tricote des chaussons de fée en fi... ...
Le syndicat Sud-Culture a déposé cette semaine des plaintes contre quatre grands musées français, dont le Louvre à Paris et le Mucem à Marseille, dénonçant des pratiques de “travail illégal” liées à l’externalisation des services. Ces plaintes, adressées le 16 octobre, visent également la Bourse de commerce-Pinault Collection et le Palais de la Porte Dorée. Le syndicat critique la gestion externalisée de missions comme l’accueil, la médiation et la surveillance, pointant des conditions de travail dégradées pour les s. ...
REPORTAGE - Après Jouy-en-Josas et le XIVe arrondissement, l’institution dédiée à l’art contemporain déménagera en 2025 près du Louvre. L’architecte Jean Nouvel est de nouveau à l’ouvrage. La Fondation Cartier pour l’art contemporain se remet dans la compétition, franchit un cap décisif en se positionnant au cœur du Paris historique : entre le Louvre, la Bourse de commerce, le Palais-Royal et ses colonnes de Buren, à vol d’oiseau de Beaubourg et du Musée d’Orsay. Un emplacement stratégique pour qui veut être... ...
En 250 œuvres, dont 50 issues de la collection Pinault et d'autres en provenance de musées ou de collections privées, la Bourse de commerce se transforme en terrain de jeux des artistes de l'Arte povera jusqu'au 20 janvier 2025. Ils sont tous là par leurs œuvres, ces 13 artistes italiens qui dans les années 1960 ont pris d'assaut la scène des arts plastiques. "À bas tous les académismes" aurait pu être leur slogan. Trouver une définition de ce mouvement est impossible, et heureusement. Ce serait trahir ces rebelles à l... ...
Le visiteur qui s'approche en cet automne 2024 de l'esplanade bordant la Bourse de commerce y découvre un arbre ramifié incluant des pierres de rivière fichées dans son écorce. C'est Idées de pierre – 1 532 kg de lumière, de Giuseppe Penone. Avec ce titre, l'artiste italien entendait symboliser la pensée humaine en croissance minérale et végétale. Allégorie ou révolte ? Nostalgie ou anticipation ? Et si le monde des années 2020, chaotique et décroissant, organique et numérique, insurgé autant qu'eco-friendly, avai... ...
A la Bourse de commerce, l’arte povera renverse les esprits par ses extravagances et ses bizarreries
A la question « Qu’est-ce que l’arte povera ? » (« art pauvre », en français), la réponse la plus simple est : des artistes trentenaires qui apparaissent en Italie à la fin des années 1960 et dont le principal point commun, outre l’âge et la culture, est la volonté de s’affirmer hors des styles et des notions qui dominent alors. Cette volonté ne s’exprime pas dans des manifestes, mais, brièvement, par des expositions collectives qui rassemblent des créations de formes très différentes – mais toutes intensém. ...
Carolyn Christov-Bakargiev, en 2022. SEBASTIANO PELLION DI PERSANO A ses yeux, l’arte povera a « 300 millions d’années », et non soixante… La plupart des historiens d’art cernent cette avant-garde artistique à l’Italie des années 1960 et 1970 ? Carolyn Christov-Bakargiev voit plus large, plus loin : elle en fait la démonstration dans la vaste rétrospective du mouvement qu’elle orchestre à la Bourse de commerce, à Paris. Pistoletto, Penone, Zorio, Anselmo, Pascali… c’est la vie et l’œuvre des treize ... ...
A la Bourse de commerce, à Paris, la Collection Pinault présente l’avant-garde italienne de l’arte povera, de son surgissement, dans les années 1960, à aujourd’hui. Toujours dans la capitale, la Fondation Vuitton ouvre, elle, dans quelques jours, « Pop Forever », un parcours à travers le pop art des années 1950 jusqu’à ses formes actuelles. En 2023, la Collection Pinault montrait à Rennes « Forever sixties », sur la même définition extensive du pop. En 2017, chez Vuitton, « Art/Afrique le nouvel atelier » témo. ...
LA LISTE DE LA MATINALE Le programme s’annonce riche cet automne. Le Centre Pompidou, à Paris, célèbre le centenaire de la publication du premier Manifeste du surréalisme par André Breton, en 1924, avec une très vaste exposition consacrée à ce mouvement intellectuel et artistique. Autres courants artistiques mis à l’honneur : l’arte povera, à la Bourse de commerce, et le pop art, à la Fondation Louis Vuitton. « L’intime, de la chambre aux réseaux sociaux » « Femme assise sur le bord d’une baignoire et ... ...