Revue du Grand Tour – la douce et étrange cache-cache d’un couple de fiancés à l’époque coloniale | Film
ÔUne fois de plus, l’auteur portugais Miguel Gomes livre un film dans lequel la sophistication la plus complexe cohabite avec l’innocence et le charme. C’est à la fois très mondain et pourtant hors du monde – en fait, parfois presque enfantin. Il est élégant, excentrique et a besoin de temps pour se faire plaisir. Les personnages britanniques sont interprétés par des acteurs portugais parlant portugais, à l’exception de quelques refrains entraînants d’Eton Boating Song, qui est en anglais. (Il existe un casting plus littÃ......
Si on ne le connait en France que pour son court manga Je ne suis pas mort, Hiroshi Motomiya est un artiste presque légendaire au Japon. Aussi, l'artiste a lancé sa nouvelle œuvre ce jour. Intitulée Jinsei Iroiro, sa nouvelle série a été lancée dans le 13e numéro annuel du magazine Grand Jump de l'éditeur Shûeisha. La série est ainsi à l'honneur sur la couverture de la revue. Le Grand Jump présente le synopsis suivant : Kurosawa travaillait pour une grande entreprise, mais voilà qu'il présente soudainement sa démiss... ...
Le réalisateur Sean Baker a reçu la Palme d’or pour son film « Anora », le 25 mai 2024. CLODAGH KILCOYNE / REUTERS Le jury de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes a remis ses récompenses, samedi 25 mai. Le palmarès Palme d’or : Anora, de Sean Baker Grand Prix : All We Imagine as Light, de Payal Kapadia Prix de la mise en scène : Grand Tour, de Miguel Gomes Prix du jury : Emilia Perez, de Jacques Audiard Prix du meilleur scénario : The Substance, de Coralie Fargeat Prix d’interprétation fémin... ...
CRITIQUE - Le réalisateur portugais Miguel Gomes assomme avec un mélo itinérant prétentieux, sans péripéties ni personnages. En compétition. «Les Américains sont les meilleurs pour raconter des histoires», disait Jean-Luc Godard. Alors que la caravane yankee est passée sur la Croisette avec son troupeau de stars hollywoodiennes, on peut contester l’adage godardien. Megalopolis prouve que Coppola ne sait plus raconter une histoire. Mais l’emballant Anora, de Sean Baker, prouve le contraire (lire nos éditions d’hier). Encor... ...
Le palmarès de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes Prix du meilleur scénario : The Substance, de Coralie Fargeat Prix d’interprétation fémine : Selena Gomez, Karla Sofia Gascon, Zoe Saldaña et Adriana Paz dans Emilia Perez, de Jacques Audiard Prix d’interprétation masculine : Jesse Plemons dans Kinds of Kindness, de Yorgos Lanthimos Prix spécial du jury pour le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof (Les Graines du figuier sauvage) Prix de la mise en scène : Grand Tour, de Miguel Gomes Prix du ... ...
Le réalisateur Sean Baker a reçu la Palme d'Or pour son film « Anora », le 25 mai 2024. CLODAGH KILCOYNE / REUTERS Le jury de la 77e édition du Festival de Cannes a remis ses récompenses, samedi 25 mai. Le palmarès Palme d’or : Anora, de Sean Baker Grand Prix : All We Imagine as Light, de Payal Kapadia Prix de la mise en scène : Grand Tour, de Miguel Gomes Prix du jury : Emilia Perez, de Jacques Audiard Prix du meilleur scénario : The Substance, de Coralie Fargeat Prix d’interprétation fémine ... ...
Le 77e Festival de Cannes tire à sa fin. En tout, 22 films auront été présentés en compétition officielle. Parmi les journalistes spécialisés et les cinéphiles invétérés, le constat semble le même : hormis les électrochocs Emilia Perez, le thriller musical trans de Jacques Audiard, et The Substance, l’allégorie horrifico-féminsite de Coralie Fargeat, le cru 2024 n’a guère soulevé les passions. Il y a eu de très beaux morceaux — Diamant brut, d’Agathe Riedinger, Bird, d’Andrea Arnold, Grand Tour, de Miguel Gomes,. ...
CRITIQUE - Le réalisateur portugais Miguel Gomes assomme avec un mélo itinérant prétentieux, sans péripéties ni personnages. En compétition. «Les Américains sont les meilleurs pour raconter des histoires», disait Jean-Luc Godard. Alors que la caravane yankee est passée sur la Croisette avec son troupeau de stars hollywoodiennes, on peut contester l’adage godardien. Megalopolis prouve que Coppola ne sait plus raconter une histoire. Mais l’emballant Anora, de Sean Baker, prouve le contraire (lire nos éditions d’hier). Encor... ...
Molly (Crista Alfaiate) dans « Grand tour », de Miguel Gomes. SHELLAC FILMS C’est quand, enfin, elle apparaît que, d’un seul coup, le film s’illumine. A mi-chemin de la lente progression hypnotique de Grand tour, de Miguel Gomes (en compétition officielle), l’arrivée de Molly, à la poursuite de son fiancé en fuite à travers un Extrême-Orient humide et littéraire, réveille le spectateur de sa rêverie léthargique. Molly et ses yeux rieurs, malgré la mort qui la guette. Molly et sa bouche lumineuse. Molly, ... ...
Après avoir avalé neuf jours de Festival et des films en tout genre, le spectateur cannois a eu droit à une diversion, mercredi 22 mai : monter à bord du nouveau manège de Miguel Gomes, Grand Tour, titre de son sixième long-métrage en lice pour la Palme d’or. Comme perché dans la grande roue (la première image du film), le spectateur sait d’emblée qu’il va décoller – du récit traditionnel, des repères temporels – dans cette histoire d’amour à la « Fuis-moi je te suis ». L’action se situe en 1918, avec deu... ...
Décidément, les films se suivent et ne se ressemblent pas au sein d’une compétition cannoise éclectique… et inégale. Après une journée marquée par trois propositions diversement décevantes de Christophe Honoré, Paolo Sorrentino et Sean Baker, quel bonheur ce fut de découvrir celle, parfaitement maîtrisée, de Miguel Gomes : Grand Tour. En l’occurrence, le cinéaste portugais revisite certains thèmes et procédés de son succès festivalier Tabou, paru il y a une douzaine d’années. Entre réflexion postcoloniale et rêve. ...