Pleurer, c'est pour les riches ; rêver, est-ce pour tout le monde?
ROMAN FRANCOPHONE - Ça commence comme un lamento. Une femme est quittée par son compagnon. Leur fils en bas âge sur les bras, elle se heurte de plein fouet à la réalité du statut de mère célibataire. En permanence occupée, au sens d’assiégée, envahie par les contraintes extérieures, cernée par les diktats et pressions de la société, « seule, sale, finie ». Il faut gérer l’enfant, le ménage, les courses, une thèse à finir, une pièce de théâtre à monter, une machine à lancer. Elle n’a « pas beau......