« First Cow », sur OCS City : Kelly Reichardt repoétise les mythes fondateurs du Nouveau Monde
King Lu (Orion Lee, à gauche) et Otis Figowitz, dit « Cookie » (John Magaro), dans « First Cow » (2020), de Kelly Reichardt. A24 Ce n’est vraisemblablement pas demain que Kelly Reichardt aura son nom sur le Hollywood Walk of Fame. Elle n’en est pas moins l’une des plus grandes figures du cinéma américain. Un éclat brut de la production indépendante, tel qu’on n’en avait pas vu depuis John Cassavetes. Cassavetes faisait jaillir sa foudre intérieure. Reichardt, à la lumière d’une mélancolie douce, rev......
PORTRAIT- La comédienne du «Secret de Brokeback Mountain» vient de recevoir le prix du Festival de Deauville, qui couronne une carrière mise au service des plus grands réalisateurs: Spielberg, Scorsese, Ang Lee, Todd Haynes. À 44 ans, Michelle Williams a bâti une carrière qui l’a vue tourner avec les plus grands noms de Hollywood - Steven Spielberg, Martin Scorsese, Ridley Scott - et les hérauts du cinéma d’auteur que sont Todd Haynes, Ang Lee, Derek Cianfrance, Kenneth Lonergan et sa complice Kelly Reichardt. Cette filmogr... ...
Grâce au film de Martin Scorsese, elle pourrait être la première actrice d'origine indigène à remporter un Oscar. Martin Scorsese l’avait aperçue dans Certaines femmes, la fresque de Kelly Reichardt sur quatre héroïnes modernes dans le Montana des années 2010. Six ans plus tard, Lily Gladstone a crevé l’écran dans Killers of the Flower Moon, la nouvelle fresque historique du réalisateur de Taxi Driver, présentée hors-compétition à Cannes en mai dernier. Dès sa première projection ont retenti des applaudissements nou... ...
Elizabeth Berry (Natalie Portman) et Gracie Atherton-Yoo (Julianne Moore), dans « May December », de Todd Haynes. MAY DECEMBER PRODUCTIONS 2022 LLC Todd Haynes, 62 ans, présente un profil qui contraste avec l’Amérique qui monte. Homosexuel, demi-juif, cinéaste farouchement indépendant, ami et producteur de Kelly Reichardt. Autant de caractéristiques qui l’éloignent de l’arrière-pays trumpien, ceci pour ne rien dire de son cinéma, cruel et mélancolique, ourlé de portraits de femmes (Loin du paradis en 2002 ; C... ...
Elizabeth Berry (Natalie Portman) et Gracie Atherton-Yoo (Julianne Moore), dans « May December », de Todd Haynes. MAY DECEMBER PRODUCTIONS 2022 LLC Todd Haynes, 62 ans, présente un profil qui contraste avec l’Amérique qui monte. Homosexuel, demi-juif, cinéaste farouchement indépendant, ami et producteur de Kelly Reichardt. Autant de caractéristiques qui l’éloignent de l’arrière-pays trumpien, ceci pour ne rien dire de son cinéma, cruel et mélancolique, ourlé de portraits de femmes (Loin du paradis en 2002 ; C... ...
Michelle Williams dans « Showing Up », de Kelly Reichardt. ALLYSON RIGGS/DIAPHANA DISTRIBUTION « Avec mes amis, je suis plutôt simple et transparente. Si vous me croisiez par hasard dans la rue, vous le saisiriez tout de suite. Avec les journalistes, c’est plus compliqué. Si je cherche à être authentique, à engager un dialogue vrai – lequel me donne souvent à réfléchir –, et que cela me revient déformé, si je dis des choses importantes, qui, une fois publiées, perdent de leur sens et de leur poids, tout cela... ...
Les sorties cinéma de la semaine avec Thierry Fiorile et Matteu Maestracci : "Showing Up" de Kelly Reichardt et "Nos cérémonies" de Simon Rieth. Showing Up de Kelly Reichardt, film très autobiographique, est la quatrième collaboration de la cinéaste avec la comédienne Michelle Williams. Une belle complicité entre une réalisatrice radicale, qui filme les marges de l'Amérique, mais qui préfère le vagabondage aux figures imposées du cinéma indépendant, et une actrice qui alterne blockbusters, Venom, films classieux, avec S... ...
Savourez « Showing Up » D'un côté, il y a Jo (Hong Chau), ses installations majestueuses que les galeristes s'arrachent, son aisance confondante en société, sa longue chevelure soyeuse. De l'autre, Lizzy (Michelle Williams), sa coupe courte, son air taiseux et ses statues de petites bonnes femmes colorées qui n'intéressent que quelques « happy few ». La réalisatrice Kelly Reichardt se place quelque part entre ces deux personnages de son nouveau film. Showing Up est sans doute le sommet de la collaboration remarquable, ... ...
La cinéaste américaine Kelly Reichardt signe une comédie douce-amère sur le quotidien d’une sculptrice. Un bel autoportrait. Par Florence Colombani Michelle Williams (à gauche) et Kelly Reichardt lors de la présentation de leur film, « Showing Up », au Festival de Cannes 2022. © CHRISTOPHE SIMON / AFP Publié le 03/05/2023 à 11h00 Temps de lecture : 3 min Lecture audio réservée aux abonnés D'un côté, il y a Jo (Hong Chau), ses installations majestueuses que les galeristes s'arrac... ...
Lizzy (Michelle Williams) dans « Showing Up », de Kelly Reichardt. ALLYSON RIGGS/DIAPHANA DISTRIBUTION A deux mois d’intervalle, c’est encore en tablier qu’on retrouve Michelle Williams, aussi à l’aise dans The Fabelmans, de Steven Spielberg, que dans l’univers de son amie Kelly Reichardt (quatre films ensemble), cinéaste importante qui a érigé une œuvre antispectaculaire, détricotant les habitudes auteuristes, tramées de coups de force et d’addiction sévère aux « grandes scènes ». Présenté au Fe... ...
Une satire sur les affres de la création, deux frères liés par une relation fusionnelle et étrange, le troisième volet des aventures de la troupe de Star Lord... Que faut-il voir cette semaine ? Showing up - À voir Drame de Kelly Reichardt, 1h48 Cheveux au carré, jupe longue, chemisier à fleurs, mules ou crocs aux pieds, chaussettes grises... Michelle Williams ressemble à une fillette triste ou à une fashionista japonaise, ce qui revient au même. Ou encore à une souris. Elle a pourtant un chat, son seul compagnon dans sa... ...