Actualités Néandertalien
— Philip Lange / Shutterstock.com L’analyse de près d’une vingtaine de sites préhistoriques a révélé une concordance géographique et chronologique troublante des pratiques funéraires chez Homo sapiens et Homo neanderthalensis. Des inhumations remontant à 120 000 ans Relatives à 17 sites funéraires humains d’Asie occidentale, les données étudiées indiquent que l’inhumation des défunts était fréquente dans la région du Levant il y a environ 120 000 ans, et s’est ensuite répandue en Afrique et en Europe, be... ...
— Gorodenkoff / Shutterstock.com L’héritage néandertalien est visible dans le génome d’une bonne partie des humains modernes, mais jusqu’à présent, on ignorait précisément où les deux espèces avaient été amenées à se croiser pour la première fois. Une récente étude a permis d’éclairer ce mystère. Les monts Zagros Publiés dans la revue Scientific Reports, ces travaux ont impliqué l’examen des aires de répartition géographique des deux espèces dans le sud-ouest de l’Asie et le sud-est de l’Europe ... ...
— Gorodenkoff / Shutterstock.com Les fouilles d’un abri sous roche néandertalien ont contribué à éclairer le mode de vie de nos cousins disparus lorsqu’ils étaient la seule espèce humaine présente en Europe occidentale. Un site unique Situé dans les Pyrénées espagnoles, Abric Pizarro est l’un des rares sites néandertaliens remontant au stade isotopique marin 4 (MIS 4), il y a entre 100 000 et 65 000 ans environ. On estime que notre espèce n’a atteint la péninsule ibérique qu’au MIS 3, et que Néandertal s’... ...
— © Costantino Buzi et al. / Quaternary Science Reviews 2024 Au fond d’une grotte du sud de l’Italie se cache un témoignage préhistorique aussi spectaculaire que déroutant : le squelette remarquablement complet d’un Néandertalien, piégé dans un véritable écrin minéral. Tombeau minéral Identifiés au début des années 1990, les restes de l’individu, encastrés dans une paroi du système karstique de Lamalunga, près de la ville d’Altamura, avaient surpris les scientifiques par leur orientation inhabituelle (son... ...
— Achim Wagner / Shutterstock.com L’analyse des restes d’un jeune individu néandertalien a révélé qu’il était très probablement atteint de trisomie 21. Contrairement aux autres cas préhistoriques connus, celui-ci n’est pas mort en bas âge, indiquant que l’enfant et sa mère ont été pris en charge par les membres de leur communauté. Un cas unique Cette découverte est intervenue lors de l’examen d’ossements mis au jour en 1989 sur le site paléolithique espagnol de Cova Negra, près de Valence. Les témoigna... ...
— Gorodenkoff / Shutterstock.com Disparus il y a environ 40 000 ans, les Néandertaliens continuent de « vivre » à travers le génome de la plupart des humains modernes. Des chercheurs ont récemment pu déterminer précisément quand ces premiers métissages avaient eu lieu. Métissage préhistorique On estime qu’entre 1 et 4 % de l’ADN des populations non africaines modernes provient des Néandertaliens. Si ces gènes ont contribué à façonner notre apparence physique et notre physiologie, jusqu’à présent, les cherch... ...
— Gorodenkoff / Shutterstock.com L’analyse de squelettes de Néandertaliens a conduit à la mise en évidence des séquences génétiques de trois virus apparentés à des pathogènes infectant l’Homme moderne, qui pourraient potentiellement être recréés en laboratoire. Pathogènes préhistoriques Marcelo Briones, de l’université fédérale de São Paulo, et ses collègues ont réalisé cette découverte en examinant l’ADN des restes de deux hommes néandertaliens provenant de la grotte de Tchagyrka, dans le sud de la S... ...
— Gorodenkoff / Shutterstock.com Des chercheurs ont dévoilé la reconstitution faciale de Shanidar Z, une femme néandertalienne inhumée dans une célèbre grotte du nord-est de l’Irak il y environ 75 000 ans. Un important site néandertalien Située dans le Kurdistan irakien, la grotte de Shanidar a été le théâtre de certaines des découvertes archéologiques les plus spectaculaires concernant les Néandertaliens. Depuis les années 1950, les restes d’au moins dix individus distincts y ont été mis au jour, battant en b... ...
— © T. Gąsior / Płonka et al / Journal of Archaeological Science 2024 Des chercheurs ont procédé au réexamen d’un os d’ours vieux de 115 000 à 130 000 ans. Trouvé dans une grotte polonaise, celui-ci comporte une série de marques intrigantes, faisant potentiellement de lui le plus ancien artefact symbolique jamais associé aux Néandertaliens. Une fonction symbolique Découvert dans les années 1950, cet os de membre antérieur gravé était depuis longtemps considéré comme une preuve matérielle de l’émergence de ... ...
— Procy / Shutterstock.com L’examen d’outils en pierre attribués à Néandertal a révélé la présence d’une substance adhésive composée, semblable à celle utilisée par les premiers Homo sapiens en Afrique. Poignées « parfaites » Publiée dans la revue Science Advances, la nouvelle étude a impliqué l’analyse microscopique d’artefacts vieux d’environ 40 000 ans, découverts il y a plusieurs décennies sur le site préhistorique du Moustier, en Dordogne. Leur surface s’est révélée présenter des t... ...