Huesera: La critique de The Bone Woman – l’horreur mexicaine de la dépression post-partum qui brise les os | Film
Jvoici quelques vilaines frayeurs dans ce chiller de la cinéaste mexicaine Michelle Garza Cervera qui fait ses débuts au long métrage : un film d’horreur qui se double d’une parabole de la dépression post-partum, quelque chose avec l’anxiété rampante de Polanski’s Repulsion ou Rosemary’s Baby. Valeria (Natalia Solián) est une jeune femme qui aspire à avoir un bébé avec son partenaire de soutien Raúl (Alfonso Dosal) et quand Valeria tombe enceinte, elle ne pourrait pas être plus heureuse, du moins le pense-t-elle. Sa sœ......
CRITIQUE - John Woo signe lui-même le remake de son polar hongkongais, transposé dans un Paris de carte postale avec Omar Sy qui se bat comme un manche. D’autres avant John Woo se sont essayés à l’auto-remake. Alfred Hitchcock (L’Homme qui en savait trop), Michael Haneke (Funny Games) ou Jean-Marie Poiré (Les Visiteurs) par exemple. Ces cinéastes étrangers, européens en l’occurrence, en profitent alors pour tourner aux États-Unis, pays de l’usine à rêves qui parfois se transforment en cauchemars. Woo, lui, transpose T... ...
CRITIQUE - L'Allemande Nora Fingscheidt s'était déjà fait remarquer avec « Benni ». Cette fois, elle met sublimement en scène Saoirse Ronan en jeune femme dépendante à l'alcool qui veut en sortir. Il paraît. Là-bas, les noyés se métamorphosent en phoques. C'est du moins ce que prétend une légende écossaise. D'autres songes traversent l'esprit de Rona. À 30 ans, cette demoiselle se réfugie dans les Orcades, ces îles où elle a grandi. Elle fuit Londres et une solide dépendance à l'alcool. Il était temps. El... ...
UNLa mort et la mort sont peut-être le fondement de toute horreur, mais cette pièce de chambre française amusante, adaptée d’une nouvelle de 1839 Alexeï Tolstoïdonne une tournure sournoise à cette histoire. Le « vourdalak » du titre – une sorte de vampire d’Europe centrale – est Gorcha, patriarche ratatiné d’une famille de paysans vivant dans la forêt, qui est poussé à se nourrir du sang de ceux qu’il aime le plus. Le film incarnant cette bête sous la forme d’une marionnette à dents ressemblant à Norman Tebbit (d. ...
YVous ne voudriez pas passer du temps avec le genre de personnes que vous rencontrez dans les films du réalisateur australien Justin Kurzel : le solitaire dérangé de Nitram ou les tueurs de son premier film, Snowtown, qui est sans égal. Aujourd’hui, dans The Order, Kurzel tourne son attention vers les néonazis américains et ceux qui les traquent – et, sous la forme de l’agent du FBI profondément blessé joué par Jude Law, ces derniers ne sont pas non plus les personnages les plus câlins. Présenté en compétition au Fest. ...
Les mystères continuent de s’accumuler L’Acolyte. Entre manigances jumelles, Seigneurs Sith secretset ce qui s’est réellement passé Marquesnous avons déjà beaucoup de choses à faire. Mais à partir de l’épisode 6, « Enseigner/Corrompre », une nouvelle question entre en jeu : qui était le maître Jedi de Qimir/l’Étranger (Manny Jacinto) ? VOIR ÉGALEMENT: Critique de « The Acolyte » : exactement ce dont Star Wars a besoin Comme l’Étranger le dit à Osha (Amandla Stenberg) lors de leur première confronta... ...
CRITIQUE - En s’inspirant des photos de Danny Lyon, le réalisateur de Mud et Take Shelter orchestre le tumulte d’un gang de bikers dans les années 1970. Moteur! Plus que jamais, la formule technique est appropriée. Les pots d’échappement grondent, les grosses cylindrées vrombissent. Inspiré des photos (en noir et blanc) de Danny Lyon, le film (en couleurs) s’intéresse à un gang de bikers basé à Chicago. The Bikeriders, divisé en deux parties, se compose d’interviews réalisées en 1969 et en 1973. La méthode - voix of... ...
Par Etienne Sorin Publié hier à 19:00, Mis à jour hier à 20:49 Donald Trump (Sebastian Stan) et son mentor, l’avocat véreux, Roy Cohn (Jeremy Strong). Apprentice Productions Ontario INC/Profile Productions 2 APS/Tailored Films LTD CRITIQUE - Le film d’Ali Abbasi, en compétition, dresse le portrait saisissant du jeune promoteur new-yorkais avant la tentation politique. Dans les années 1970, Donald Trump n’a pas encore les cheveux orange. Il a déjà un «gros cul», comme le lui fait remarquer Roy Cohn, avoc... ...
Par François R - Publié le 18 Mar 2024 à 14:33 Cette comédienne francophone, trois fois nommée aux César, révélée sur Canal+, est enrôlée pour The White Lotus saison 3. Charlotte Le Bon est toujours là où on ne l’attend pas. En 2022, elle passe une tête dans un film d’horreur américain, Fresh. La même année, celle-ci réalise son premier film, Falcon Lake. Et, bientôt, on va voir la comédienne dans la tant attendue troisième saison de The White Lotus. Kezako The White Lotus ? Tout simplement une série HBO ... ...
Les pleurs de Nicholas Sparks sont conçus de manière si fiable pour produire des flaques d’eau que « The Notebook », qui a ouvert ses portes au Schoenfeld Theatre de Broadway jeudi soir, vend des mouchoirs au comptoir des produits dérivés. Le sentiment est l’étoile polaire de cette adaptation page à scène, et ceux qui cherchent une excuse pour verser des larmes – qui ne pourrait pas en utiliser une, de nos jours ? – trouvera la comédie musicale livrée. Mais ses créateurs, dont l’auteure-compositrice-interprète ... ...
Il y a des films qui sont vraiment stupides dans le sens où ils vous rendent insatisfait et même furieux parce que leurs morceaux ne forment pas un tout satisfaisant (hum). Et puis il y a les bons films débiles, comme Dumb and Dumber, Cabin Boy, The Big Lebowski, et maintenant La gouttière, une comédie sportive qui parle ostensiblement de bowling mais qui parle en réalité de la gloire de faire des trucs stupides avec des amis. À juste titre, cette comédie dingue entre amis a été réalisée par deux frères, qui, à la fin du film,.. ...