Véritable critique de la société, cette animation lugubre amène à réfléchir sur notre dépendance aux technologies
Nous n’avons jamais été entourés par autant de gadgets électroniques. Et pourtant, nous n’avons jamais été aussi seuls. Ce film d’animation peint avec autant de morosité que de pertinence le tableau d’un monde malade de consommation, incarné par un homme et une femme. Cloîtré dans une pièce lugubre, ce couple voit sa vitalité s’éteindre face au poids écrasant des objets électroniques. Un court-métrage aussi puissant que dérangeant signé Raquel Sancinetti. Saisissant ! Cette animation sombre et chargé......
CRITIQUE - Le réalisateur portugais Miguel Gomes assomme avec un mélo itinérant prétentieux, sans péripéties ni personnages. En compétition. «Les Américains sont les meilleurs pour raconter des histoires», disait Jean-Luc Godard. Alors que la caravane yankee est passée sur la Croisette avec son troupeau de stars hollywoodiennes, on peut contester l’adage godardien. Megalopolis prouve que Coppola ne sait plus raconter une histoire. Mais l’emballant Anora, de Sean Baker, prouve le contraire (lire nos éditions d’hier). Encor... ...
CRITIQUE - Le film de l’Américain qui vient de succéder à Anatomie d’une chute met en scène avec brio le mariage improbable entre une escort girl et le fils d’un milliardaire russe. Pour les choses sérieuses, il y a les salons VIP. Les préliminaires se déroulent dans la grande salle du Headquarters, club de strip-tease situé à Brooklyn. Les hommes d’affaires viennent s’y détendre, les maris oublier leur vie de banlieusard. Anora, qui préfère qu’on l’appelle Ani, exerce son métier avec une application qui force le... ...
CRITIQUE - Le film de l’Américain Sean Baker, en compétition, met en scène avec brio le mariage improbable entre une escort girl et le fils d’un milliardaire russe. Pour les choses sérieuses, il y a les salons VIP. Les préliminaires se déroulent dans la grande salle du Headquarters, club de strip-tease situé à Brooklyn. Les hommes d’affaires viennent s’y détendre, les maris oublier leur vie de banlieusard. Anora, qui préfère qu’on l’appelle Ani, exerce son métier avec une application qui force le respect. Cette brun... ...
CRITIQUE - L’Iranien Mohammad Rasoulof, qui a fui son pays pour échapper à la prison, met en scène une famille déchirée à l’heure du mouvement Femme, Vie, Liberté. En lice pour la palme d’or. Dehors, la révolte gronde. À Téhéran, les manifestants défilent dans les rues. Le pouvoir les qualifie d’émeutiers. Ça n’est pas le moment. Iman vient d’être nommé juge d’instruction. Ce fonctionnaire modèle a pris du galon. La charge implique des devoirs nouveaux, comme de signer le mandat d’exécution qui condamne à ... ...
Alors qu'il vient d'être présenté en sélection à la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes et qu'il sera en compétition dans la sélection officielle du prochain Festival d'Annecy (lire la news), le film d'animation franco-japonais Anzu, chat-fantôme aura ensuite droit à une sortie dans nos salles de cinéma le 21 août grâce au distributeur Diaphana. Cette coproduction entre les studios Shin-ei Animation (Japon) et Miyu Productions (France) est basée sur le manga Bakeneko Anzu-chan, à ce jour inédit en France et q... ...
L'épisode 7 - Shizuku, Lanzhu et les crêpes de la série animée Nijiyon Animation - Saison 2 est désormais disponible sur la plateforme de simulcast de Crunchyroll - Animation.Voir l'épisode Synopsis de l'épisode Shizuku semble affectée, car elle n'a pas obtenu le rôle qu'elle espérait lors d'une audition. Lanzhu va faire tout son possible pour lui remonter le moral. ...
CRITIQUE - En compétition, le film de l’Indienne Payal Kapadia montre les carcans qui emprisonnent les femmes dans son pays. Depuis 2013, quel film indien a marqué nos esprits? Cette année-là , The Lunchbox, premier long-métrage de Ritesh Batra, était présenté à la Semaine de la critique à Cannes, où il fut très bien accueilli. Depuis, l’industrie cinématographique indienne reste la plus prolifique du monde avec quelque 1 500 films par an. Parmi eux, All We Imagine as Light, de l’Indienne Payal Kapadia, s’est hissé d... ...
CRITIQUE - Gilles Lellouche fait visiter les années 1980 à ses acteurs, décennie de sa jeunesse perdue et de ses premières amours. À Cannes, comme partout ailleurs, tout le monde court après l’amour. Est-ce vraiment de l’amour? Les réalisateurs confondent sexe et sentiment. Cinéastes, hommes ou femmes d’ailleurs, ce n’est même pas une question de «male gaze» («regard masculin»). Diamant brut, Limonov, The Substance, Anora, Parthenope, Motel Destino… Les fesses saturent les écrans et s’en lasser a moins à voir av... ...
CRITIQUE - À Cannes Première, les frères Larrieu questionnent le désenchantement masculin. Est-ce le climat montagnard? Le Haut-Jura réussit aux frères Larrieu. D’autres régions de France les avaient moins inspirés. Aymeric (Karim Leklou) traîne son ennui à Saint-Claude. Son emploi au supermarché ne l’emballe pas. Mais rien n’a l’air de l’enthousiasmer dans la vie, celui-là , à part prendre des photos qu’il ne développe pas. Ça n’est pas une raison pour se laisser embarquer dans un cambriolage. Naturellement, câ... ...
Cinémathèque nationale située à Lyon, l'Institut Lumière dédiera une anthologie à l'animation japonaise dès le mois prochain, ce jusqu'à fin juillet. Du 5 juin au 21 juillet, plus d'une trentaine de longs métrages seront proposés, majoritairement en version originale sous-titrée, mais incluant quelques versions françaises dans la programmation. Parmi les films sélectionnés, y figureront des classiques tels que Paprika et Perfect Blue de Satoshi Kon, Ghost In The Shell de Mamoru Oshii ou Akira de Katsuhiro Otomo, des œuvre... ...