« Nu avec Picasso », d’Enki Bilal : le feuilleton littéraire de Camille Laurens
Aline Bureau « Nu avec Picasso », d’Enki Bilal, Stock, « Ma nuit au musée », 104 p., 16 €, numérique 11 €. Quitte à se confiner volontairement loin de tous, autant le faire dans un musée, se dit-on sans trop réfléchir – un musée fermé au public, où l’on peut errer librement parmi les œuvres, dût-on revenir ensuite méditer sur un méchant lit de camp en fixant son plateau-repas. Au moment de lire les ouvrages précédemment parus chez Stock dans la collection « Ma nuit au musée », dont ......
Cet événement hors les murs promet une exploration profonde des visions futuristes et des réflexions sur l'humanité et le temps, typiques de l'œuvre de Bilal. Cette exposition à Saint-Tropez ne se contente pas de présenter des œuvres d'art, mais entend proposer un regard sur la complexité de la vie sur notre planète à travers le prisme d'Enki Bilal, capturant des moments de quiétude comme de chaos, et offrant une réflexion sur les actions humaines. Saint-Tropez enrichit ici son histoire artistique débutée au XXe si... ...
Enki Bilal est né à Belgrade en 1951. Il s’installe en France avec ses parents à l’âge de 10 ans. Il débute dans le magazine Pilote en 1972. Il y rencontre Pierre Christin avec qui il publie notamment Les Phalanges de l’ordre noir (Casterman). En 1980, l’artiste démarre sa première série personnelle qui le consacre : la trilogie Nikopol publiée chez Casterman. Elle est composée de La Foire aux Immortels, La Femme piège et Froid équateur. Il obtient le Grand Prix du Festival d’Angoulême en 1987, à seulement 36 an... ...
Les œuvres originales du dessinateur et auteur de BD Enki Bilal sont exposées à l'espace Jean Legendre de Compiègne (Oise) jusqu'au 13 avril 2023. L'espace Jean Legendre de Compiègne nous fait découvrir l'univers de l'auteur culte de BD Enki Bilal. Près de 45 peintures et estampes originales sont exposées jusqu'au 13 avril 2023. Le dessinateur, connu pour ses œuvres proches de la science-fiction et du récit d'anticipation, a notamment reçu le Grand Prix du Festival d'Angoulême en 1987. L'exposition montre des personna... ...
Le dessinateur Enki Bilal, le 5 juin 2021, en dédicace à la librairie Eyrolles, à Paris. FOC KAN / WIREIMAGE / GETTY Figure tutélaire de la BD politique et de science-fiction, Grand Prix d’Angoulême en 1987, également peintre et réalisateur, Enki Bilal, 71 ans, a été consterné par la déprogrammation de l’exposition consacrée à Bastien Vivès au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, qui se tient du 26 au 29 janvier. Il s’exprime publiquement pour la première fois sur le sujet et répond... ...
Le dessinateur Enki Bilal, le 5 juin 2021, en dédicace à la librairie Eyrolles, à Paris. FOC KAN / WIREIMAGE / GETTY Figure tutélaire de la BD politique et de science-fiction, Grand Prix d’Angoulême en 1987, également peintre et réalisateur, Enki Bilal, 71 ans, a été consterné par la déprogrammation de l’exposition consacrée à Bastien Vivès au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, qui se tient du 26 au 29 janvier. Il s’exprime publiquement pour la première fois sur le sujet et répond... ...
Le dessinateur Enki Bilal, le 5 juin 2021, en dédicace à la librairie Eyrolles, à Paris. FOC KAN/WIREIMAGE/GETTY Figure tutélaire de la BD politique et de science-fiction, Grand Prix d’Angoulême en 1987, également peintre et réalisateur, Enki Bilal, 71 ans, a été consterné par la déprogrammation de l’exposition consacrée à Bastien Vivès au Festival international de la bande dessinée, qui se tient du 26 au 29 janvier. Il s’exprime publiquement pour la première fois sur le sujet et répond à la pétition sign... ...
Lui qui est né dans un pays « façon puzzle », suivant la belle image de son intervieweur, un pays qui qui n’existe plus : la Yougoslavie, il sait le sort funeste que réservent aux crédules les nationalismes, les religions et les cratophiles de tout bord. Dans cette conversation, lettrée, brillante, Enki Bilal se confie comme jamais. Il parle de son enfance, notamment de son père qui disparaît « en voyage d’affaires » à Paris pendant plusieurs années, laissant sa mère seule avec sa progéniture, sans doute en raison d... ...
FRANCESCA CAPELLINI LIGNES DE FUITE Il paraîtra peut-être étrange de clore à la fois cette saison et mes trois années de feuilletoniste littéraire par un livre qui ne relève pas de la littérature. La Fabrique de nos servitudes est en effet un essai qu’on pourrait dire politique au meilleur sens du terme. Il est l’œuvre d’un citoyen éclairé soucieux d’analyser la société dans laquelle nous vivons et les dangers mortifères qui nous y menacent, mais aussi de proposer d’autres manières de penser et d’agi... ...
ALINE BUREAU La première fois que j’ai entendu un texte de Penda Diouf, c’était au Festival d’Avignon en 2017, elle faisait une lecture scénique de Pistes, un beau monologue dans lequel son admiration pour l’athlète namibien Frankie Fredericks, vice-champion olympique du 100 mètres et du 200 mètres en 1992 et 1996, lui permettait d’aborder l’histoire de l’oppression à travers une réflexion sur le corps du sportif et celui de l’esclave. Française née en 1981, à Dijon, d’un père sénégalais et d... ...
FRANCESCA CAPELLINI ENTREPRISE DE DÉMOLITION Dès le titre du premier roman de John O’Hara (1905-1970), Rendez-vous à Samarra, publié en 1934, et réédité aujourd’hui dans une traduction révisée, on sait que l’issue en sera tragique. L’auteur met en effet en exergue le célèbre conte oriental selon lequel un homme, à qui la Mort croisée sur un marché de Bagdad avait fait un geste menaçant, s’étant enfui à Samarra pour lui échapper, l’y trouva : ce n’était pas un geste de menace mais de surprise qu... ...