Notre critique de Sentinelle sud: le dépit du guerrier
CRITIQUE - Trois hommes brisés par le conflit en Afghanistan continuent à subir la violence au quotidien. Un film habile. Le retour du soldat à la vie civile est un genre en soi. Taxi Driver, Voyage au bout de l’enfer, Rambo, Né un 4 juillet ou American Sniper mettent en scène le traumatisme des vétérans revenus du front. Vietnam, Afghanistan ou Irak, même combat. Un imaginaire essentiellement américain que Mathieu Gérault transpose en France avec une belle ambition et une habileté certaine pour un coup d’essai. À déco......
CRITIQUE - Le réalisateur portugais Miguel Gomes assomme avec un mélo itinérant prétentieux, sans péripéties ni personnages. En compétition. «Les Américains sont les meilleurs pour raconter des histoires», disait Jean-Luc Godard. Alors que la caravane yankee est passée sur la Croisette avec son troupeau de stars hollywoodiennes, on peut contester l’adage godardien. Megalopolis prouve que Coppola ne sait plus raconter une histoire. Mais l’emballant Anora, de Sean Baker, prouve le contraire (lire nos éditions d’hier). Encor... ...
CRITIQUE - Le film de l’Américain qui vient de succéder à Anatomie d’une chute met en scène avec brio le mariage improbable entre une escort girl et le fils d’un milliardaire russe. Pour les choses sérieuses, il y a les salons VIP. Les préliminaires se déroulent dans la grande salle du Headquarters, club de strip-tease situé à Brooklyn. Les hommes d’affaires viennent s’y détendre, les maris oublier leur vie de banlieusard. Anora, qui préfère qu’on l’appelle Ani, exerce son métier avec une application qui force le... ...
CRITIQUE - Le film de l’Américain Sean Baker, en compétition, met en scène avec brio le mariage improbable entre une escort girl et le fils d’un milliardaire russe. Pour les choses sérieuses, il y a les salons VIP. Les préliminaires se déroulent dans la grande salle du Headquarters, club de strip-tease situé à Brooklyn. Les hommes d’affaires viennent s’y détendre, les maris oublier leur vie de banlieusard. Anora, qui préfère qu’on l’appelle Ani, exerce son métier avec une application qui force le respect. Cette brun... ...
CRITIQUE - L’Iranien Mohammad Rasoulof, qui a fui son pays pour échapper à la prison, met en scène une famille déchirée à l’heure du mouvement Femme, Vie, Liberté. En lice pour la palme d’or. Dehors, la révolte gronde. À Téhéran, les manifestants défilent dans les rues. Le pouvoir les qualifie d’émeutiers. Ça n’est pas le moment. Iman vient d’être nommé juge d’instruction. Ce fonctionnaire modèle a pris du galon. La charge implique des devoirs nouveaux, comme de signer le mandat d’exécution qui condamne à ... ...
CRITIQUE - En compétition, le film de l’Indienne Payal Kapadia montre les carcans qui emprisonnent les femmes dans son pays. Depuis 2013, quel film indien a marqué nos esprits? Cette année-là , The Lunchbox, premier long-métrage de Ritesh Batra, était présenté à la Semaine de la critique à Cannes, où il fut très bien accueilli. Depuis, l’industrie cinématographique indienne reste la plus prolifique du monde avec quelque 1 500 films par an. Parmi eux, All We Imagine as Light, de l’Indienne Payal Kapadia, s’est hissé d... ...
CRITIQUE - Gilles Lellouche fait visiter les années 1980 à ses acteurs, décennie de sa jeunesse perdue et de ses premières amours. À Cannes, comme partout ailleurs, tout le monde court après l’amour. Est-ce vraiment de l’amour? Les réalisateurs confondent sexe et sentiment. Cinéastes, hommes ou femmes d’ailleurs, ce n’est même pas une question de «male gaze» («regard masculin»). Diamant brut, Limonov, The Substance, Anora, Parthenope, Motel Destino… Les fesses saturent les écrans et s’en lasser a moins à voir av... ...
CRITIQUE - À Cannes Première, les frères Larrieu questionnent le désenchantement masculin. Est-ce le climat montagnard? Le Haut-Jura réussit aux frères Larrieu. D’autres régions de France les avaient moins inspirés. Aymeric (Karim Leklou) traîne son ennui à Saint-Claude. Son emploi au supermarché ne l’emballe pas. Mais rien n’a l’air de l’enthousiasmer dans la vie, celui-là , à part prendre des photos qu’il ne développe pas. Ça n’est pas une raison pour se laisser embarquer dans un cambriolage. Naturellement, câ... ...
Simon (Lorenzo Ferro) dans « Simon de la Montaña », de Federico Luis. ARIZONA DISTRIBUTON Le syndrome du succès d’Un p’tit truc en plus, d’Artus (plus de trois millions d’entrées en salle), aurait-il atteint le jury de la Semaine de la critique, présidé cette année par la productrice Sylvie Pialat ? C’est un film scrutant les frontières du handicap, Simon de la montaña, de l’Argentin Federico Luis, qui a remporté le Grand Prix, mercredi 22 mai, à l’issue de la 63e édition de la section parallèle ... ...
Le jury de la 63e Semaine de la Critique présidé par la productrice française Sylvia Pialat a décerné le Grand prix au premier long métrage du réalisateur et scénariste Federico Luis. Tout un symbole, alors que le cinéma argentin, et la culture en général, subissent les attaques du président ultralibéral Javier Milei. France Télévisions - Rédaction Culture Publié le 23/05/2024 11:19 Temps de lecture : 1 min "Simón de la montaña" de Federico Luis lauréat du Grand prix de la Sema... ...
CRITIQUE - Le réalisateur portugais Miguel Gomes assomme avec un mélo itinérant prétentieux, sans péripéties ni personnages. En compétition. «Les Américains sont les meilleurs pour raconter des histoires», disait Jean-Luc Godard. Alors que la caravane yankee est passée sur la Croisette avec son troupeau de stars hollywoodiennes, on peut contester l’adage godardien. Megalopolis prouve que Coppola ne sait plus raconter une histoire. Mais l’emballant Anora, de Sean Baker, prouve le contraire (lire nos éditions d’hier). Encor... ...