Focus sur Shelley Duvall (2)
Nous sommes tous des voleurs (1974) – « Ça me plaît. Ne rase rien » Bowie, fraîchement évadé, continue à commettre des larcins. Lors de l’un d’eux, il sera blessé et il succombera aux charmes de celle qui le soigne. Bon, si vous avez un peu l’habitude de parcourir mes critiques, vous connaissez mon désamour pour les romances, celle-ci n’est ni excessivement nauséabonde, ni la meilleure. Le métrage mise davantage sur le développement de ses personnages plutôt que sur l’action creuse. La reconstitution (automobiles......
Le Samouraï (1967) – « Il n’y a pas solitude plus profonde que celle du samouraï » Un tueur à gages élimine le patron d’un club, mais il est surpris par une pianiste. Les dialogues minimalistes, mais lapidaires car le métrage est pourvu d’un personnage extrêmement mutique, les pépiements d’un bouvreuil calfeutré dans une geôle davantage prolixe que celui-ci et le rythme très lent participent à faire paradoxalement de cette œuvre atypique un pur chef-d’œuvre. Alain Delon incarne un paradigme d’assassin glacial ... ...
Une femme sous influence (1974) – « Parler, se lever, se coucher, dormir, c’est ça, la folie, non ? » Une mère de famille légèrement singulière croule sous le poids des responsabilités et des convenances. Il serait excessivement schématique de résumer l’œuvre à une simple analyse de la folie. Le personnage féminin s’avère antinomique de ce qu’on attend habituellement d’une maman, des caractéristiques généralement assignées à celles-ci, mais elle s’émancipe du regard et du jugement d’autrui face au mascu... ...
The Crow : Wicked Prayer (2005) – « Tu sais ce que c’est un ange sans pitié ? Ce n’est rien d’autre qu’un démon » C’est dans ce congélateur que ma mère m’enfermait Luc commet un meurtre. La victime revient à la vie pour se venger. Énième itération par décalquage de l’intrigue du premier épisode, le métrage demeure foncièrement nauséabond. Bien qu’il ne soit pas avare en actions, un ennui poli s’installe irrémédiablement, nous serons de temps à autre vivifiés par la vision d’un vertigineux déc... ...
Shining (1980) – « All work and no play makes Jack a dull boy » Jack est un écrivain avec le syndrome de la page blanche qui est embauché pour garder un hôtel reculé pendant l’hiver. L’accent n’est pas mis sur le shining, le pouvoir télépathique de l’enfant, comme le laisse entendre le titre, mais sur l’aliénation graduelle d’un individu. On s’égare sans cesse dans ce métrage : dans cet hôtel spacieux, dans ce dédale imposant et dans la psyché des personnages. Stanley Kubrick fut tellement perfectionniste q... ...
Les Évadés de la planète des singes – « J’ai horreur des bananes » Cornelius et Zira sont parvenus à échapper à la pulvérisation de la Terre en utilisant un engin spatial. Ils débarquent sur la planète dans les années septante. La situation est inversée (ce qui augure une myriade de cocasseries), en effet, ce sont les deux chimpanzés qui sont encagés et étudiés. Les dialogues sont somptueux, ils comprennent des remarques fort perspicaces sur l’homme tels « Un homme tuerait son frère , mais jamais son chien » et s... ...
Hunger Games (2013) – L’Embrasement – « Les gens meurent de faim dans le 12. Au Capitole, ils vomissent pour manger davantage » Les Hunger Games se déroulent cette année avec des survivants des anciens Jeux. C’est assez inaccoutumé pour être souligné, on a droit à un blockbuster qui convie à la réflexion et à la contestation du pouvoir. J’ai apprécié que l’on explore davantage la dimension despotique et la répression de toute insurrection. Les morts (surtout à l’extérieur de l’arène) m’ont paru significa... ...
Shelley Duvall, lors du 30ᵉ Festival de Cannes, le 27 mai 1977. JEAN-JACQUES LEVY / AP Hollywood, années 1970. La fin du système des studios hollywoodiens débarrasse l’industrie de sa très contraignante « fabrique de stars » : la voie est libre pour les physiques atypiques, les gueules bizarres qu’on pouvait croiser dans la rue, sans intervention du glamour. Dustin Hoffman, Al Pacino, John Cazale pour les hommes. Barbra Streisand, Sissy Spacek, Diane Keaton pour les femmes. Shelley Duvall fut, à ce titre, une beau... ...
Elle possédait une physionomie unique, longiligne, et des yeux immenses dans lesquels on aimait se perdre. Pour une majorité de cinéphiles, Shelley Duvall, décédée jeudi à l’âge de 75 ans à la suite de complications liées au diabète, demeurera à jamais la conjointe terrifiée d’un Jack Nicholson fou furieux dans The Shining (Shining. L’enfant lumière). Pour d’autres, en revanche, elle restera plutôt l’égérie excentrique et touchante de Robert Altman, qui la découvrit et en fit une improbable star dans les années . ...
En 1980, son visage terrifié est entré dans la légende du cinéma américain. La comédienne Shelley Duvall, rendue célèbre par son rôle dans Shining est morte dans son sommeil à l'âge de 75 ans, selon le Hollywood Reporter. Mondialement connue pour avoir subi les assauts à la hache d'un Jack Nicholson psychopathe dans le film de Stanley Kubrick, la comédienne serait morte des suites de complications liées à son diabète, à son domicile de Blanco, Texas. La newsletter culture Tous les mercredis à 16h Recevez ... ...
Shelley Duvall : l’actrice rendue célèbre par le film Shining est morte à 75 ans, la raison dévoilée
EN BREF Shelley Duvall, célèbre pour son rôle dans Shining, est décédée le 11 juillet dans son sommeil des suites de complications du diabète. Dan Gilroy, son compagnon depuis 1989, a exprimé sa tristesse en soulignant la souffrance récente de Shelley Duvall. Shelley Duvall, âgée de 75 ans, s'était retirée de la vie médiatique depuis de nombreuses années. C’est une triste nouvelle qui a été annoncée ce jeudi 11 sommeil. Shelley Duvall, connue pour son rôle dans le film Shining de Stanley Kubrick, est décé... ...