Focus sur Gena Rowlands (2)
Une femme sous influence (1974) – « Parler, se lever, se coucher, dormir, c’est ça, la folie, non ? » Une mère de famille légèrement singulière croule sous le poids des responsabilités et des convenances. Il serait excessivement schématique de résumer l’œuvre à une simple analyse de la folie. Le personnage féminin s’avère antinomique de ce qu’on attend habituellement d’une maman, des caractéristiques généralement assignées à celles-ci, mais elle s’émancipe du regard et du jugement d’autrui face au mascu......
Le Samouraï (1967) – « Il n’y a pas solitude plus profonde que celle du samouraï » Un tueur à gages élimine le patron d’un club, mais il est surpris par une pianiste. Les dialogues minimalistes, mais lapidaires car le métrage est pourvu d’un personnage extrêmement mutique, les pépiements d’un bouvreuil calfeutré dans une geôle davantage prolixe que celui-ci et le rythme très lent participent à faire paradoxalement de cette œuvre atypique un pur chef-d’œuvre. Alain Delon incarne un paradigme d’assassin glacial ... ...
The Crow : Wicked Prayer (2005) – « Tu sais ce que c’est un ange sans pitié ? Ce n’est rien d’autre qu’un démon » C’est dans ce congélateur que ma mère m’enfermait Luc commet un meurtre. La victime revient à la vie pour se venger. Énième itération par décalquage de l’intrigue du premier épisode, le métrage demeure foncièrement nauséabond. Bien qu’il ne soit pas avare en actions, un ennui poli s’installe irrémédiablement, nous serons de temps à autre vivifiés par la vision d’un vertigineux déc... ...
Seuls sont les indomptés (1962) – « C’est facile d’aller en prison » Pas besoin de papiers pour savoir qui je suis, je le sais Jack se fait incarcérer volontairement dans le but de désenchaîner un vieil ami. Le métrage est sans tambour ni trompette, amusant surtout grâce aux pitreries avec l’équidé cocassement dénommé Whisky et, par exemple la réplique « Tu es pire qu’une femme ». Il est aussi un symbole d’insoumission aux diktats modernes : cheval contre automobile. Le personnage principal est un anarchist... ...
Dans « Contre », Constance Meyer et Sébastien Pouderoux capturent génialement l’essence brute et indomptée de John Cassavetes et de Gena Rowlands, duo emblématique du cinéma indépendant américain des années 1960 à 1980. La pièce se décompose en trois arcs narratifs complémentaires : la fabrication d’un chef-d’œuvre (le tournage chaotique d’Une femme sous influence), la critique cinématographique qui façonne la réception des œuvres, et les dépositions fictives de Cassavetes et de son entourage devant des enquêteu. ...
Dans "Tout Public" du jeudi 3 octobre 2024, l'auteur Pat Perna pour le roman graphique "Grégory" et Marina Hands en Gena Rowlands dans la pièce "Contre" à la Comédie Française. Radio France Publié le 03/10/2024 18:31 Temps de lecture : 22 min Pat Perna et Marina Hands dans "Tout Public", jeudi 3 octobre 2024. (FRANCEINFO - LOIC VENANCE / AFP) L’affaire Grégory Villemin fascine le grand public et reste un mystère pour la justice française depuis 40 ans. Un roman graphique qui retr... ...
Nous sommes tous des voleurs (1974) – « Ça me plaît. Ne rase rien » Bowie, fraîchement évadé, continue à commettre des larcins. Lors de l’un d’eux, il sera blessé et il succombera aux charmes de celle qui le soigne. Bon, si vous avez un peu l’habitude de parcourir mes critiques, vous connaissez mon désamour pour les romances, celle-ci n’est ni excessivement nauséabonde, ni la meilleure. Le métrage mise davantage sur le développement de ses personnages plutôt que sur l’action creuse. La reconstitution (automobiles... ...
Après le décès de l’actrice, retour sur cinq des meilleures collaborations cinématographiques entre Gena Rowlands et son mari Giovanni Cassavetes 20 août 2024 Il existe des collaborations fructueuses entre artistes et muses – David Lynch et Laura Dern, John Waters et Divine, Josef von Sternberg et Marlene Dietrich – qui ont créé certains des films les plus innovants de leur époque. Et puis voilà Giovanni Cassavetes ET Gena Rowlands. Une fois incarnant des femmes vulnérables et tourmentées, elle minimise tout ce qui étai... ...
« Gena Rowlands, un regard qui ne s’oublie pas », est-il dit au début du documentaire que Sabine Carbon consacre à l’actrice nord-américaine, épouse du cinéaste (et acteur) John Cassavetes (1929-1989), avec qui elle tourna sept films, dont l’avant-dernier de celui-ci, Love Streams (Torrents d’amour, 1984). Mais Gena Rowlands (1930-2024), qui vient de mourir, le 14 août, à l’âge de 94 ans, c’est aussi une chevelure, blonde, opulente, mouvante, serpentine, qui sera sa marque : une large mèche retombant sur un côt.. ...
Elle a le sourire bienveillant de celles qui n’ont plus rien à prouver. Celles qui, comme elle, ont accédé à ce statut si rare de star, de mythe, de légende vivante. Car Gena Rowlands continue de briller dans l’histoire du septième art. Pour preuve : son dernier film, « The Notebook », « N’oublie jamais » en français, sorti en septembre, et qui a retourné plus d’un cœur sensible. Une énième collaboration familiale, le réalisateur n’étant autre que Nick Cassavetes, son fils ainé. C’est à Deauville, où elle ... ...
Par Louise Martin | Rédactrice Koh Lanta, Les Marseillais mais aussi Mariés au Premier regards… Louise Martin est une télévore qui essaye, à ses heures perdues, de refaire les gâteaux qu’elle admire devant le Meilleur Pâtissier… mais elle ne risque pas de gagner le tablier bleu ! Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour elle, les derniers scoops, les dernières émissions, elle les connaît tous. Elle scrute la vie de vos stars préférées et admire un peu trop les tenues de Nicky Doll dans Drag Race France. Petit... ...